La naissance du RANGER Polaris : toute une histoire !

Voilà une vingtaine d’années qu’a été lancé le RANGER 6×6, un véhicule qui a révolutionné le segment des SSV en 1998. Mitchell Johnson, fils de David Johnson – l’un des fondateurs de Polaris dans les années 1950 – a joué un rôle essentiel dans la conception de cette machine emblématique et nous en raconte la genèse…

« Pour évoquer les débuts du RANGER, il faut le resituer dans le contexte de Polaris à cette époque. Dans les années 90, le Sportsman était le seul véhicule tout-terrain de Polaris et se vendait très bien »

Dans le monde des sports mécaniques, Polaris passe pour l’un des constructeurs les plus rapides en matière de développement et cette réputation n’est pas usurpée : le RANGER est passé du bureau d’études à la production de série en deux ans seulement !

« De temps à autre, nous discutions de la fabrication d’un quad à deux places côte à côte. Nous avions une réunion du personnel tous les vendredis matin et, l’après-midi, nous sortions avec les véhicules tout-terrain en prenant toujours au moins un Sportsman 6×6 pour emporter le matériel. On essayait de rouler avec une personne sur chaque aile pour voir ce que ça donnait. Un jour, Edgar Hetteen (l’un de nos fondateurs) est venu me voir dans mon bureau : d’après lui, nous devions construire un 6×6 en version côte à côte parce qu’il adorait cette machine mais souhaitait pouvoir emmener sa femme Hannah à ses côtés. »

Pour ce nouveau modèle, les grandes décisions ont toutes été prises d’instinct.

« Dans son atelier, Edgar a réalisé la maquette de deux sièges côte à côte sur un 6×6. Nous avons passé une heure ou deux à les essayer et à nous interroger : fallait-il un guidon ou un volant ? Une conduite de type moto ou auto ? Toutes ces questions, nous y avons répondu en nous fiant à notre intuition et à notre expérience propre. Avec un modèle aussi inédit que le RANGER, on ne sait jamais si l’on va répondre aux attentes de la clientèle, car elle-même ne voit pas exactement comment l’utiliser. Prenez le four à micro-ondes, par exemple : contrairement à ce qu’imaginaient ses concepteurs, il n’a pas remplacé le four traditionnel mais, en revanche, il a créé un nouveau marché. »

De l’avis de Mitchell, le développement du RANGER devait s’en tenir à une petite équipe et un petit investissement.

« Je ne prétends pas que nous savions à l’époque que le modèle aurait du succès, mais nous savions au moins qu’il fallait en tirer quelque chose. Puisque nous avions identifié un besoin, nous devions trouver la solution. Avec Edgar, Chuck Baxter (qui était vice-président Motorisations) et James Bergman de l’entreprise BEAMCO située à Alvarado, dans le Minnesota, nous avons cherché à mettre en application le concept d’origine. L’idée était de limiter l’investissement de sorte que, si nous tombions à côté de la plaque, il soit facile de corriger le tir. »

Dès les premières discussions, le cahier des charges s’est dessiné assez clairement :

« Nous voulions un véhicule capable de rouler à bonne allure, avec un confort et un comportement dynamique d’excellent niveau, mais aussi une charge utile supérieure à celle de tous les utilitaires de ce type. Et surtout, il devait être très agréable à conduire à l’image de la gamme Sportsman. »

« Le prototype initial a été bien accueilli par la direction et la première version de série a été légèrement rentable la première année. Nous avons aussi obtenu qu’il soit homologué en tant que modèle tout-terrain, ce qui était primordial. »

Le RANGER illustre parfaitement la culture Polaris : innovation, développement, évolution permanente et décisions prises avec l’avis du personnel. Les employés ont même été mis à contribution pour choisir le nom du nouveau modèle !

« Nous nous sommes amusés à chercher des noms. L’un des premiers produits Polaris était une motoneige appelée RANGER, un nom qui a disparu avec l’arrêt de production du modèle, ce que je trouvais dommage. Nous avons demandé à nos collaborateurs de réfléchir à des noms en leur promettant 100 $ de récompense si leur suggestion était retenue. Mike Trihey et Donny Whiteman ont proposé RANGER… et chacun d’eux a gagné 100 $ !

« Ce nom désigne la famille et évoque des véhicules plaisants à conduire – pour nous l’un des critères les plus importants. C’est un peu toute l’histoire de Polaris : les utilisateurs se rendent compte à quel point ils sont agréables à conduire, et les volumes de vente augmentent… sans même parler des qualités utilitaires du RANGER. »

« Ce modèle est le fruit d’un travail collectif : il n’aurait pas vu le jour sans la participation, l’écoute et les encouragements de l’équipe qui nous a aidé à y voir clair et à faire certains choix. La culture Polaris se nourrit de passion et d’une volonté profonde de réussite : celle des produits comme des collaborateurs.

En 2017, Polaris a fêté la sortie de chaîne de son millionième RANGER. Et l’année 2018 marque les vingt ans de présence de cet utilitaire dans la gamme Polaris dont il est aujourd’hui l’un des produits phares. Le RANGER est utilisé partout dans le monde pour les tâches les plus diverses et ses variantes RANGER Diesel et RANGER 570 connaissent partout un beau succès commercial.

Cette famille, qui évolue tous les ans, s’étoffe en 2018 avec l’arrivée du RANGER XP 1000 : fort d’une bonne centaine d’améliorations inspirées des retours d’expérience, il redéfinit les références du segment. Cette nouveauté se distingue par des caractéristiques hors pair : une puissance de 82 ch, un couple inégalé, une capacité de traction de plus de 1 100 kg ainsi qu’une garde au sol de 33 cm qui en font le SSV le plus robuste au labeur, mais aussi le plus confortable à conduire.

Note à la Rédaction : si vous souhaitez plus d’informations sur les véhicules tout-terrain Polaris, merci de contacter notre service Presse par téléphone au +44 (0) 1525 270100, par e-mail à l’adresse press@polaris-orv.media ou en nous suivant sur Twitter @polarisEMEA_PR

Polaris en quelques mots

Polaris Industries Inc. (codé PII à la bourse de New York) est un acteur de premier plan du monde des sports mécaniques. En 2017, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 5,4 milliards $ (environ 4,4 milliards €). Polaris nourrit la passion des pilotes, motards, professionnels et amateurs de sports de plein air avec les SSV RANGER®, RZR® et POLARIS GENERAL™, les véhicules tout-terrain SPORTSMAN® et POLARIS ACE®, les motos de moyenne et grosse cylindrée VICTORY® et INDIAN MOTORCYCLE®, le roadster trois roues SLINGSHOT® ainsi que les motoneiges Polaris RMK®, INDY®, SWITCHBACK® et RUSH®. Pour optimiser le plaisir de rouler, Polaris propose toute une gamme de pièces, vêtements et accessoires commercialisés sous des marques renommées. Sa présence ne cesse de croître dans le monde sur des marchés connexes, avec des produits tels que des véhicules électriques, des quadricycles ainsi que des véhicules tout-terrain professionnels et militaires. www.polaris.com